"Je prendrai chacune de ses lettres, chacun de ses baisers, chacune de ses respirations avant que le temps soit venu de vivre sans lui" p. 442
Valentino Prince débarque à New York pour faire son premier shooting photo et découvrir une nouvelle vie. Orion Pagan y vit depuis longtemps et connaît le moindre recoin de la ville. Ils n'étaient pas censés se rencontrer mais Death-Cast ou le Destin en a décidé autrement. Ensemble, ils apprendront à vivre pleinement. Ils tenteront d'aller plus vite que la mort. Leur histoire chamboulera celles des autres personnages et, peut-être, même la vôtre.
J'ai gagné cette lecture lors d'un concours sur Instagram organisé par Audrey du compte Le souffle des mots et Christiane Tran. Suite à ce concours, nous pouvions participer à une lecture commune. Je n'avais jamais participé à ce genre d'événements. Malheureusement, le livre est arrivé plus tard que prévu et je n'ai plus pu participer à la lecture commune.
Cela ne m'a pas empêchée de le lire, que dis-je... de le dévorer ! Car ce livre, une fois commencé, ne se lâche plus. Pour replacer le livre dans son contexte, il faut savoir que c'est un préquel au premier livre de l'auteur Et ils meurent tous les deux à la fin. Je n'étais pas du tout au courant. Il n'y a pas besoin d'avoir lu le premier livre pour comprendre cette histoire. De ce que j'ai pu voir, certains personnages sont liés à la suite de l'histoire mais le livre se lit très bien de manière séparée. Comme je ne pouvais me résoudre à ne choisir qu'une seule citation, j'en ai glissées quelques-unes au travers de la chronique.
Je ne vous cache pas que je vais probablement lire la suite ainsi que le prochain tome qui sortira en fin d'année. J'ai été happée par cette histoire. Dès que je le pouvais, je continuais ma lecture. C'était addictif ! L'écriture d'Adam Silvera est fluide et permet de vraiment s'imprégner de l'histoire. Il amène aussi une sensibilité en jouant sur les mots et en nous transmettant tellement d'émotions.
Rentrons un peu plus dans le vif du sujet. Cette chronique va être longue... j'ai tellement aimé. Certaines parties de cette chronique seront masquées car elles contiennent des spoilers sur l'histoire.
Les personnages développés par Adam Silvera sont authentiques, sensibles et tellement vivants. Je ne sais pas pour vous mais, moi, j'ai adoré Scarlett. J'ai été un peu déçue que nous ne la voyons pas plus. Évidemment, il y a Valentino et Orion. Impossible de ne pas s'attacher à eux. Chacun est différent, chacun est beau à sa manière. J'aime beaucoup la positivité d'Orion malgré tout ce qu'il a vécu. Le calme de Valentino alors qu'à sa place je ne tiendrais pas en place. Et il y a les autres personnages qui auront un impact plus ou moins important dans l'histoire.
L'idée de Death-Cast est originale. Je suis un peu frustrée de ne pas en savoir plus sur l'application. Comment fonctionne-t-elle ? Comment Joaquin a-t-il pu la développer ? Je pense que c'est stratégique de la part de l'auteur, car entrer dans des explications amènerait aussi à devoir être très attentif à ce que chaque élément soit cohérent. J'imagine que ça aurait été compliqué. En laissant planer le mystère, on ne peut que se poser des questions sans chercher une logique comme nous n'avons pas d'explications ou alors cela est expliqué dans les autres livres.
Il y a beaucoup de sujets dans ce livre dont il faut parler. Je vais probablement passer à côté de certains mais je vais tenter de reprendre l'essentiel et en m'appuyant sur ceux qui m'ont marquée.
L'amour a une place importante dans le récit.
Le lien qui se développe entre Valentino et Orion est puissant. Ce qui se crée entre eux va les lier à jamais et rendre les moments passés ensemble incroyables. Adam Silvera arrive très bien à nous transmettre cela à la fin. Nous sommes tout aussi dépités qu'Orion et les autres personnages. La disparition de Valentino laisse un vide en nous.
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"J'ai rencontré le parfait inconnu à Times Square." p. 368
La mort est omniprésente tout au long de l'histoire.
Elle gravite autour de l'application. Lorsque Joaquin annonce la mort imminente de Valentino, c'est soudain. Valentino devra apprendre à vivre avec une telle information. Chose qui n'est pas donnée à tout le monde.
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Que feriez-vous ? Vous aimeriez connaître la date de votre mort afin de vous y préparer et avertir vos proches ou plutôt ne rien savoir ? J'en suis toujours à me poser la question. La mort va ensuite planer telle une ombre sur chaque personnage qui attend l'appel fatidique de Death-Cast. Cela fait monter un suspens insoutenable car on ne souhaite perdre personne.
La mort des parents d'Orion le 11 septembre souligne aussi l'importance de cette thématique. A nouveau, c'est soudain et imprévisible. Cependant, ici, l'auteur démontre l'importance de l'application Death-Cast. Orion aurait aimé avoir le temps de se préparer à la perte de ses parents. Death-Cast n'existait pas encore à l'époque (d'ailleurs, le personnage se pose des questions sur le sujet ; aurait-il voulu pouvoir s'y préparer ?). En contrepartie, Orion peut se prépare à la perte imminente de Valentino mais cela ne rend pas les choses plus faciles.
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C'est l'un des nombreux dilemmes soulevés par l'auteur. Est-ce préférable de pouvoir se préparer à la perte de quelqu'un ou plutôt de ne rien savoir ? Lié à la mort et à Death-Cast, il y a le sujet du deuil. Avec Death-Cast, c'est une toute nouvelle manière de le vivre. Les proches peuvent prendre le temps de dire au revoir mais est-ce que cela rend les choses plus faciles ? Je n'en suis pas sûre.
Dalma et sa famille n'ont pas besoin de Death-Cast pour se préparer à devoir, un jour, peut-être, dire au revoir à Orion. Quand cette perspective est chamboulée par le don d'organe de Valentino, c'est tout l'avenir d'une famille qui est modifié. Ils ont enfin une perspective plus positive pour Orion. Cependant, ils savent aussi que cela signifie pour Orion de devoir encore perdre un être cher et devoir faire un nouveau deuil. C'est un dilemme très difficile. Encore une fois, une question soulevée par l'auteur. Perdre un être cher ou le sauver mais le laisser vivre avec un vide immense ?
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"Celui qui reçoit l'appel de Death-Cast n'est pas le seul à mourir. Si on tient vraiment à quelqu'un, on meurt un peu aussi avec lui" p. 62
Une autre thématique très complexe et qui touche malheureusement trop de gens est liée aux parents de Valentino.
La manière qu'ils ont de rejeter Valentino suite à son coming-out est effarante. Lorsque Valentino leur annonce sa mort imminente, ils ne font aucun geste. Je pense que c'est la partie qui m'a le plus touchée. Je ne suis pas parent mais je n'arrive pas imaginer qu'à cette annonce, on ne puisse pas mettre un tout petit peu ses valeurs de côté... c'est leur fils... c'est tellement triste. Heureusement, Valentino (re)trouve une nouvelle famille grâce à Orion.
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Ce livre traite aussi des violences conjugales.
Il y a un passage qui m'a marquée p. 276 "Au tout début, Gloria a cru que les choses changeraient quand elle serait enceinte. Elle s'est trompée. Gloria a cru [...]. Gloria croit que les choses vont changer". Tout ce passage résume à merveille la situation des violences conjugales. On croit toujours que les gens vont changer mais malheureusement attendre cet instant peut aussi faire que ce jour-là n'arrive jamais et qu'il soit trop tard. Si Gloria n'avait pas attendu si longtemps, Valentino n'aurait peut-être pas eu à intervenir. En contrepartie, je me dis que c'est l'effet papillon. Si Gloria avait agi avant, il serait probablement arrivé d'autres choses... Frankie n'aurait peut-être pas pu être arrêté.
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Je n'ai pas arrêté de remonter le chemin de la mort de Valentino et si on y pense bien : Valentino ne serait pas intervenu à ce moment-là si Gloria n'avait pas décidé de quitter Frankie à cet instant. Gloria n'aurait pas pris cette décision si Rolando n'avait pas parlé à Gloria. Rolando n'aurait pas parlé à Gloria, s'il n'avait pas déjeuné avec Clint. Rolando n'aurait pas déjeuné avec Clint s'il n'avait pas travaillé à Death-Cast. Si Death-Cast n'existait pas Rolando n'aurait pas travaillé là-bas... Au final n'est-ce pas un peu à cause de Death-Cast tout ça ? Et après (oui parce que mon cerveau fusait à mille à l'heure), je me suis dit que si tout ça n'était pas arrivé, Orion n'aurait pas eu sa greffe et c'était lui qui mourrait... Alors, peut-être, qu'au final, c'est juste le destin qui les a amenés sur le même chemin et sans Death-Cast cela ne serait pas arrivé. Gloria serait peut-être morte sous les coups de Frankie et le petit Pazito aussi. Finalement, je me dis que c'est moins horrible que ce qui aurait pu se passer. Non... mais... c'est un gros dilemme.
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Adam Silvera nous retourne le cerveau. Je crois qu'en fait j'ai passé plus de temps à me demander "si" et "quand" que passé du temps à lire ce livre qui est truffé de petits dilemmes, de jeux de mots et des liens.
En parlant de liens. Je trouve intéressant la manière dont l'auteur a réussi à tisser une toile entre tous ces personnages. Un peu à la Valentine's Day (pour ceux qui ont vu le film). Durant toute l'histoire, les personnages vont se croiser sans vraiment réaliser qu'ils sont liés. Nous, en tant que spectateurs, nous ne pouvons qu'admirer le travail fait par Adam sur ce point. J'ai aussi perçu une ressemblance avec la série Person of Interest. Je n'ai jamais vu la série dans son entièreté mais l'idée de la machine qui repère les crimes qui vont se dérouler me fait un peu penser à Death-Cast qui prédit la mort. Je n'ai jamais lu si Adam s'était inspiré de quelque chose pour son histoire mais je trouvais cet aspect intéressant à relever. Si vous aimez l'une ou l'autre référence, ce livre peut vous plaire.
Enfin, dernière petite anecdote avant d'arriver à la conclusion (eh oui, il faut bien conclure cette chronique. J'aurais encore beaucoup de choses à dire pourtant). Je voulais vous raconter une petite histoire qui s'est déroulée durant ma lecture. J'avais posé le livre sur la table de la cuisine chez ma soeur. Là, mon neveu à peine âgé de 4 ans, m'a demandé : "Pourquoi y a un squelette sur ton livre Tatie ?". Je n'ai pas compris tout de suite. Je lui ai demandé de me dire où il voyait un squelette. Là, il m'a désigné le pont avec les deux trous qui lui faisait penser à un crâne de squelette (certains d'entre vous se demanderont peut-être où il a déjà vu un crâne de squelette à 4 ans... mais figurez-vous qu'il y a pleins de livres pour enfant qui en font le dessin, comme dans les livres sur les pirates). Bref. Je trouvais ça assez incroyable qu'il est vu cela dans la couverture parce qu'au final, la mort plane au-dessus de cette histoire tout du long. Je n'avais pas vu ce symbole dans la couverture. Je ne sais pas si c'est un clin d'oeil volontaire mais je trouvais ça très beau.
Adam Silvera nous livre avec Le premier qui meurt à la fin une histoire d'amour pleine d'émotions et de tendresse. Il aborde avec brio différents sujets tout en tissant un fil rouge entre chaque personnage. C'est une histoire très triste qui n'est, peut-être, pas adaptée à tous les publics. Si vous n'êtes pas à l'aise avec la mort et la violence ce n'est pas un univers pour vous. Si vous avez envie de lire une histoire avec des émotions intenses, de découvrir un univers profond avec des personnages attachants, n'hésitez pas et plongez dans leur histoire. Il faut avoir le coeur solide par contre 💔 ! Adam ne nous laisse pas de répit. Son histoire est addictive mais déchirante.
"Mais je refuse de vivre la vie que tu souhaites me donner si ça signifie que tu ne profites pas de la tienne tant que c'est encore possible." p. 192
Eileen a toujours rêvé de travailler dans la mode. Afin de pouvoir réaliser son rêve, elle va tenter de se faire embaucher par le magazine Stiletto & Pearl en tant que journaliste. C'est d'ailleurs le moment idéal car le journal cherche sa nouvelle rédactrice pour couvrir la future compétition télévisée qui permettra de sélectionner la nouvelle mannequin de la créatrice Miya Martin. Alors que tout semble se dérouler au mieux, certains obstacles pourraient entraver le rêve d'Eileen. Amour, secrets et amitiés sont au rendez-vous pour faire perdre la tête à notre journaliste préférée.
Brook sublime mannequin à la beauté de feu semble usée par un secret. Sa petite fille a été kidnappée et elle est prête à tout pour la retrouver. Pour cela, elle devra engager un détective privé. Afin de pouvoir le payer, Brook devra remporter le concours organisé par le célèbre magazine Stiletto & Pearl. Elle pourra compter sur l'aide de son ami photographe, Aidan, qui pourra lui faciliter l'accès à ce monde qu'il connait bien. Amour, suspens, confiance et amitié seront au coeur de l'aventure de Brook.
Ces femmes aux caractères bien trempés parviendront-elles à leurs fins ? L'amour pourra-t-il s'installer lorsque certaines vies sont totalement brisées ? Les liens qui unissent les gens sont parfois imprévisibles et peuvent apporter des belles aventures comme de moins belles.
Lors de mes études, j'ai eu l'occasion de lire l'un des romans de Cali Keys et de la rencontrer, ensuite, pour en discuter. Malheureusement, période covid oblige, cela c'est fait en ligne et c'était moins cosy que ce qui était prévu. Malgré cela, j'ai beaucoup apprécié la jovialité de l'auteure et les discussions autour de son livre. Lorsque, par hasard, en cherchant un livre en librairie, je suis tombée sur un autre de ses ouvrages, je n'ai pu m'empêcher de le ramener à la maison. Je l'ai dévoré et maintenant, je vous laisse découvrir mon avis.
Abordons d'abord l'objet en tant que tel. Je trouve les couvertures des livres de Cali Keys toujours très feel-good, girly et rafraîchissantes. C'est souvent ce qui m'interpelle en premier. La plage et le soleil californien apporte une touche de chaleur. La calligraphie du titre et du petit résumé s'accordent parfaitement avec le reste.
Evidemment, je suis à nouveau très enthousiaste de ma lecture. Les deux personnages principaux et leurs histoires sont très intéressantes. Dès le début, j'ai voulu savoir la suite. Je me retrouve dans certaines réflexions d'Eileen mais Brook reste mon grand coup de coeur. C'est probablement l'histoire avec sa fille qui me touche particulièrement. Je trouve aussi qu'elle a pas mal de chance avec Aidan. Sérieux... on voudrait toutes un homme comme lui, prêt à tout risquer pour nous... (book boyfriend ?). Même si Chris est très charmant aussi, il m'a un peu moins fait rêver.
Le seul bémol que je note c'est qu'il manque un petit quelque chose pour rendre l'histoire d'Eileen aussi intéressante que celle de Brook. Je serais curieuse d'avoir votre avis sur le sujet. Peut-être que ceux qui ont eu un coup de coeur pour Eileen n'ont pas ressenti cela comme moi ?
Le changement de narrateur à chaque section donne du rythme au roman ce que j'ai beaucoup appriécié. Surtout que cela donne envie de terminer la section pour connaître la suite de l'histoire de l'autre personnage. Je trouve que Cali Keys écrit les scènes spicy avec beaucoup de sensualité et de maturité ce qui les rend très agréables. J'ai été surprise par le léger côté thriller policier amené par l'histoire de Brook. J'adore !
Si vous êtes déjà fan des romans de Cali Keys foncez ! Celui-ci ne vous décevra pas. Si vous aimez la romance et le feel-good, ce roman est fait pour vous. Je vous le conseille vivement !
Et vous quel est votre avis ? Vous êtes Team Brook ou Eileen ? Un book boyfriend à l'horizon ? Avez-vous lu d'autres livres de Cali Keys ?
Cette femme l'intriguait, titillait son imagination. Elle but un peu de vin et se pencha au-dessus de la table.
"Je peux vous poser une question ? demanda-t-elle.
- Bien sûr, dit Tiffany.
- Beaucoup d'hommes qui vous regardaient... danser devaient être mariés, non ?
- On ne faisait pas de sondage à l'entrée, dit Tiffany. Mais c'est probable, oui.
- Vous ne pensez pas qu'en bavant comme ça devant une fille de dix-neuf ans, ils trompaient leur femme plus très jeune qui était coincée à la maison avec les enfants. Que c'est en fait de l'infidélité ?
- Leur femme plus très jeune était probablement à la maison en train de lire tranquillement Cinquante nuances de Grey, dit Tiffany. Ou de baver devant le héros d'une comédie sentimentale.
- Mais c'est de la fiction, dit Clementine.
- J'étais une fiction, dit Tiffany.
(Un peu, beaucoup, à la folie de Liane Moriarty, p. 339)
Vous pensez entammer une journée comme les autres. Cependant, en quelques secondes tout bascule. Pour une petite broutille. Un moment d'inattention. C'est pourtant ce que vont vivre Clementine, Erika, Sam, Oliver, Vid, Tiffany et leurs enfants. Les fameuses secondes. Celles que nous souhaitons tous éviter à tout prix. Pourtant chacun n'aura de cesse de se répéter cet instant. Ces quelques secondes qui les changeront à jamais. Que s'est-il passé lors de ce fameux barbecue ? Pourquoi, une journée si ordinaire, un simple barbecue chez les voisins, a-t-il eu autant d'impact sur nos personnages ?
Un peu, beaucoup, à la folie est ma deuxième lecture de Liane Moriarty. Ma première lecture, Le secret du mari m'avait bluffée à tel point que l'autre jour, en libraire, j'ai décidé de dévaliser le rayon de cette auteure et de prendre les différents romans dont le résumé me tentait. Autant dire que j'ai explosé mon budget roman sur ce coup. Ai-je été autant sublimée par ma lecture ? Je vous laisse le découvrir.
Malheureusement avec Un peu, beaucoup, à la folie, Liane n'a pas su raviver en moi la petite flamme qui s'était allumée lors de ma première lecture de ses romans. Peut-être est-ce dû au fait que je n'ai pas réussi à m'identifier à un seul personnage. L'histoire n'a finalement pas réussi à me captiver jusqu'au bout. Cependant, en début de lecture j'ai tout de même ressenti le fameux suspens propre à ses romans. Je vous en dit plus...
Liane Moriarty écrit ses romans avec une pointe de suspens qui tiendra son lecteur jusqu'au bout. C'est du moins ce que j'avais ressenti pour Le secret du mari. Avec Un peu, beaucoup, à la folie, j'ai aussi perçu cette pointe de fourmillements dans mon estomac. Cependant, la trame s'est dévoilée un peu trop vite à mon goût et j'ai, ensuite, un peu décroché de l'histoire. En outre, j'ai eu beaucoup de peine à m'identifier ou m'attacher à un personnage. Tous ont des problèmes conséquents et semblent les gérer de manières très différentes. Parfois, certains personnages sont très agaçants et ensuite cela s'inverse. Cela change assez vite. Ce que j'ai beaucoup apprécié, c'est que nous sommes, en tant que lecteur, plongé dans les pensées et le raisonemment de chaque personnage. Nous pouvons voir leurs réactions face à certains événements et analyser comment nous aurions réagit dans telle ou telle situation. C'est intéressant de voir à quel point nos apprioris sur une situation peuvent être vus d'une toute autre manière par une autre personne en fonction de son vécu et de ses acquis.
Ce roman traite vraiment des relations. Des relations de manière générale. Entre voisins, en couple, des amitiés, des relations parents-enfants et aussi des relations intimes. Il a aussi un coté sociétale qui peut être apprécié par certains lecteurs.
Au final, nous pouvons voir qu'un simple événement peut bouleverser le quotidien de tout à chacun. Chaque être humain vivra une situation de manière différente et l'analysera en fonction de son vécu. Mais l'opinion de chacun peut avoir un sens. Bien évidemment, il faut communiquer, partager pour essayer de résoudre le conflit. Je trouve que la morale de l'histoire est intéressante et l'évolution des personnages au fil du roman aussi.
En conclusion, je n'ai malheureusement pas été emballée par ma lecture même si j'ai trouvé de nombreux apspects du roman intéressants. Ce qui est sûr, c'est que je ne vais pas me laisser atteindre par cette fausse note et continuer de lire les livres de Liane Moriarty. Je suis sûre qu'elle parviendra à me faire ressentir à nouveau le suspens de ma première lecture. Son roman peut être intéressant pour les lecteurs qui cherchent une lecture plus psychologique, qui n'ont pas peur de l'analyse sociétale et d'approfondir les choses. Ce n'est pas une lecture facile et légère mais elle a du potentiel tout en visant un public bien précis !
